Meta frappe un grand coup en lançant officiellement son assistant d’intelligence artificielle générative, Meta AI, dans l’Union européenne à partir du 20 mars 2025. Déployé directement sur Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp, cet outil promet d’offrir une nouvelle dimension aux interactions en ligne.
Mais attention, la version européenne se distingue de celle déployée aux États-Unis et ailleurs : pas de génération d’images, uniquement du texte. Une restriction imposée par les réglementations locales, notamment le RGPD, qui veille au grain. D’ailleurs, Meta assure que son IA n’a pas été entraînée sur des données d’utilisateurs européens, un point clé pour rassurer les autorités et le public.
Avant d’arriver en Europe, Meta AI a dû patienter. L’entreprise a négocié longuement avec les régulateurs pour éviter tout faux pas et garantir une conformité totale aux normes européennes. Mais maintenant que la machine est lancée, la bataille avec ChatGPT (OpenAI), Gemini (Google) et Claude (Anthropic) peut véritablement commencer.
Avec déjà 700 millions d’utilisateurs actifs par mois, Meta AI est bien plus qu’un simple chatbot : c’est une offensive stratégique pour s’imposer sur le marché ultra-concurrentiel de l’IA générative. Et Meta ne compte pas s’arrêter là. Aux États-Unis, l’entreprise envisage de rendre Meta AI accessible sous forme d’application autonome, renforçant encore davantage sa position face aux géants du secteur.
Ce lancement marque un tournant majeur pour l’IA en Europe. Reste à voir comment les utilisateurs adopteront cette nouvelle technologie et si Meta saura répondre aux attentes du public… et des régulateurs !


