Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a fermement condamné les violences sexuelles perpétrées par des soldats déployés dans les missions de maintien de la paix et a appelé à des sanctions exemplaires contre les responsables. Ce fléau, qui ternit l’image des opérations onusiennes, demeure une préoccupation majeure pour l’Organisation, soucieuse de préserver la confiance des populations qu’elle est censée protéger.
En 2024, pas moins de 125 signalements de violences impliquant des Casques bleus ont été enregistrés, selon un rapport interne. Une situation particulièrement alarmante, puisque 80 % de ces faits ont été recensés en République démocratique du Congo (RDC) et en République centrafricaine (RCA), deux pays où la présence onusienne est censée garantir la sécurité et la stabilité.
Ces accusations s’inscrivent dans une série de scandales qui ont ébranlé l’ONU au fil des années, mettant en lumière la difficulté d’encadrer et de sanctionner efficacement les auteurs de tels actes. Antonio Guterres insiste sur la nécessité d’une tolérance zéro et exhorte les États membres à renforcer les dispositifs de contrôle et à veiller à ce que les coupables répondent de leurs actes.
Face à ces révélations, l’Organisation multiplie les efforts pour renforcer la prévention et améliorer les mécanismes de signalement, mais le défi reste immense. La question demeure : quand la justice rattrapera-t-elle enfin ces soldats censés incarner la paix ?


