Une innocente prise pour cible après la diffusion d’une vidéo impliquant des fonctionnaires de police. Son visage, partagé à tort sur les réseaux sociaux, a déclenché une vague de harcèlement. Explications.
Une erreur aux conséquences graves
L’affaire avait fait grand bruit : une vidéo présumée mettant en scène des cadres de la police en circulation a récemment éclaté au Cameroun, suscitant indignation et interrogations. Mais dans la tourmente, une femme sans aucun lien avec ce scandale s’est retrouvée injustement prise pour cible.
Son image a été diffusée massivement sur les réseaux sociaux, associée à tort à cette affaire. Pourtant, cette dame n’a « aucun lien, direct ou indirect » avec la vidéo en question, ni avec l’enquête en cours. La véritable personne concernée est actuellement en garde à vue et interrogée par la police des polices à Yaoundé.
Victime collatérale des rumeurs en ligne
En quelques heures, la confusion s’est propagée comme une traînée de poudre. Des captures d’écran, des commentaires diffamatoires et des partages massifs ont exposé cette femme à un harcèlement injustifié. Une situation d’autant plus grave que l’affaire, déjà sensible, touche à la vie privée et à la réputation des personnes impliquées.
Les autorités n’ont pas encore communiqué officiellement sur cette méprise, mais l’entourage de la victime dénonce une diffamation publique et appelle à la prudence avant de relayer des informations non vérifiées.
Un rappel nécessaire sur le danger des fake news
Cet épisode illustre une nouvelle fois les dérives des réseaux sociaux, où une simple confusion peut avoir des répercussions dramatiques. Alors que l’enquête se poursuit sur la sextape originale, cette erreur soulève des questions sur la responsabilité des internautes dans la propagation de fausses informations.


