François Xavier
Le typhon Wipha a semé la pagaille dimanche en frappant violemment la région de Hong Kong et le sud de la Chine. Des vents puissants et des pluies diluviennes se sont abattus sur la ville, causant de sérieux dégâts matériels. Plusieurs arbres ont été déracinés, des échafaudages se sont effondrés, et la circulation a été lourdement perturbée.
Face à l’intensité du phénomène, les autorités hongkongaises ont activé le plus haut niveau d’alerte aux cyclones tropicaux pendant près de sept heures, avant de l’abaisser en fin de journée. Cette alerte, rarement déclenchée, témoigne de la gravité de la situation. La population a été priée de rester à l’abri, les transports en commun ont été fortement ralentis, et de nombreuses activités économiques suspendues.
L’impact sur le trafic aérien a également été massif. Selon un responsable de l’Autorité aéroportuaire de Hong Kong, près de 500 vols ont été annulés en raison des conditions météorologiques extrêmes. Environ 400 autres vols étaient encore programmés pour un décollage ou un atterrissage plus tard dans la journée, sous haute surveillance.
Le typhon Wipha ne s’est pas limité à Hong Kong. Les provinces voisines de Hainan et Guangdong, dans le sud de la Chine, ont également été placées en état d’alerte. Les autorités locales ont mobilisé les services d’urgence et déployé des équipes de secours pour faire face aux éventuelles inondations et glissements de terrain.
Les Philippines, également sur la trajectoire du typhon, n’ont pas été épargnées. Deux personnes y ont été portées disparues, selon un bilan provisoire communiqué par les autorités locales.
Ce nouvel épisode cyclonique rappelle la vulnérabilité des grandes zones urbaines asiatiques face aux phénomènes météorologiques extrêmes. Les autorités restent en état d’alerte dans la région, car Wipha pourrait encore causer des perturbations dans les jours à venir.
