Jordan Bardella, président du Rassemblement national et tête d’affiche du parti pour les prochaines élections européennes, se retrouve au cœur d’une nouvelle affaire judiciaire. L’association anticorruption Adelibe a déposé une plainte à son encontre pour escroquerie, faux et détournement de fonds publics, dans le cadre d’une enquête sur un emploi fictif qu’il aurait occupé en tant que collaborateur.
Selon les informations révélées par Libération, les accusations portent notamment sur des documents antidatés que Bardella aurait signés après coup, dans le but de fabriquer des preuves pour justifier cet emploi. Ces éléments viendraient renforcer les soupçons entourant une pratique déjà controversée au sein du parti, plusieurs élus du RN ayant été mis en cause par le passé pour des affaires similaires.
L’enquête s’intéresse à la réalité des missions effectuées par Bardella à l’époque où il était supposé exercer cette fonction. Si les faits sont avérés, cela pourrait non seulement fragiliser sa position politique mais aussi exposer le jeune dirigeant à de potentielles poursuites judiciaires.
Cette affaire intervient dans un contexte où le RN tente d’asseoir sa crédibilité en vue des échéances électorales à venir. Reste à savoir si cette tempête judiciaire freinera l’ascension fulgurante de Jordan Bardella ou si, à l’image de son mentor Marine Le Pen, il parviendra à esquiver les secousses judiciaires et maintenir son cap.


