- Les réseaux sociaux de « Scene isch Züri » et les comptes en réseau ont été critiqués.
- « SRF Investigative » a révélé comment ils utilisent le voyeurisme à des fins de marketing.
- Les gens derrière cela font la publicité de leurs propres produits et d’un magasin illégal qui vend des produits de marque contrefaits.
- De plus, des vidéos de personnes sont publiées sans leur consentement.
Le réseau social « Scene isch Züri » et « Scene isch Aargau » est actuellement critiqué. Selon le format «Investigative» de la SRF, les bailleurs de fonds tentent d’utiliser la grande portée pour vendre des produits. La marque de vêtements Zhurigo, un magasin de bonbons et une boutique en ligne vendant des articles de marque contrefaits font l’objet de publicité.

Le nombre d’abonnés varie, mais se compte en centaines de milliers, et avec Tiktok et Telegram même en millions. Selon « SRF Investigative », il ne s’agit plus seulement de divertir les abonnés, mais aussi d’exposition publique, de voyeurisme, de portée et, surtout, de publicité. « Scene is Business », tel est le titre de l’article. “Parce que les vues signifient des abonnés, des clients et de l’argent”, dit l’article.

Publicité pour les boutiques en ligne illégales
La boutique en ligne « Deluxeside », promue par les donateurs de « szene isch Züri », a été critiquée. Selon ses propres informations, elle vend des « répliques de la plus haute qualité », c’est-à-dire des contrefaçons.
Marc Wullschleger est avocat spécialisé en droit de la propriété intellectuelle et président de l’association Stop Piracy qui milite contre la contrefaçon des marques. Il a qualifié les activités du magasin de “clairement illégales” auprès de SRF.
La victime s’est sentie humiliée
Outre les activités de marketing douteuses, la publication de vidéos auxquelles les personnes présentées n’ont pas donné leur consentement est également critiquée. Une victime du compte, Elena, est citée. La Zurichoise, qui porte en réalité un autre nom, a été présentée de manière sexualisée sur Telegram dans une vidéo sortie de son contexte.
Elle a essayé à plusieurs reprises via Telegram et Instagram d’amener les opérateurs du compte à supprimer la vidéo – en vain. «J’allais de pire en pire», raconte la jeune femme. Pendant ce temps, elle a dû regarder la vidéo recueillir de plus en plus de vues.
Ce n’est que lorsqu’Elena a déposé une plainte pénale et en a informé les personnes derrière la marque de vêtements Zhurigo que la vidéo a été supprimée. Selon Thierry Burnens, avocat du numérique, la publication de la vidéo a violé les droits de la personne.
“Sous l’enfer”
“SRF Investigative” a tenté de parler à un homme qui, selon le registre du commerce, se cache derrière Zhurigo et le magasin de bonbons et que les journalistes soupçonnent d’être l’un des derrières de ces comptes. Il a toutefois nié être responsable des comptes et a rejeté à plusieurs reprises les demandes de parole. Il n’a fait de la publicité que via les chaînes.
Dans le cas d’Elena, le parquet compétent n’a pas ouvert d’enquête pénale. La vidéo ne constitue pas une diffamation. Elena pense qu’il y a des personnes concernées qui ne savent même pas qu’elles se sont retrouvées sur ce compte. « Comment vont-ils se défendre ? demande-t-elle. Elle trouve tout cela « désagréable ».
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