
Mardi 23 septembre 2025, la direction du lycée Fulgence-Bienvenüe a convié les parents d’élèves à une réunion d’information. Près d’une soixantaine de parents ont répondu présents et ont échangé avec la proviseure durant plus d’une heure et demie afin d’avoir des éléments de réponses sur les faits de violences qui se sont produits au lycée la semaine dernière. Pour rappel, une vidéo d’une agression, en dehors du lycée sur un élève de l’établissement avait circulé sur les réseaux sociaux. Deux bagarres avaient également éclaté entre des élèves dans la cour et les couloirs du lycée.
« Certains parents s’inquiètent de leur retour »
« C’était intéressant d’échanger nos inquiétudes avec la proviseure qui nous a apporté des réponses, quand elle le pouvait. Elle s’est montrée très à l’écoute, explique Gwenaëlle Collodi, maman d’un élève de terminale. La proviseure a indiqué être en contact avec le parquet ». Un peu plus tôt dans la journée, la rectrice de l’académie de Rennes, Hélène Insel, a rendu visite au personnel pédagogique du lycée, « en soutien » dès 11 h du matin, avant d’enchaîner avec l’inauguration de la nacelle éolienne.
Selon nos informations, huit conseils de discipline seraient engagés dans le but de décider de sanctions. Un nombre que ne souhaite pas confirmer la proviseure de l’établissement. En attendant, les élèves identifiés ne sont actuellement plus dans l’établissement « mais certains parents s’inquiètent de leur retour », indique Gwenaëlle Collodi. Parallèlement une enquête est toujours en cours.
La question de la sécurité dans le lycée posée
« Avec les conseils de discipline et l’enquête de gendarmerie, je n’ai aucun doute sur le fait que la situation va être gérée, mais elle va être menée dans l’après », constate Élodie Legal, parent d’élève qui siège au conseil d’administration du lycée. Cette dernière évoque des « difficultés de surveillance, dans un des bâtiments principaux », et rappelle que si l’agression a eu lieu hors des locaux, « deux autres bagarres ont eu lieu au sein même de l’établissement ».
« Nombreux étaient les parents qui posaient des questions sur les moyens de sécurité dans le lycée. Peut-être que davantage de surveillants seraient nécessaires », remarque Gwenaëlle Collodi.