Vous avez décroché du conflit en Ukraine ? Pas de panique. Voici l’essentiel de ce mardi 13 mai, 1.175e jour de guerre, entre tractations diplomatiques, tensions sur le terrain et accusations explosives.
Le duel du jour : Zelensky vs. Poutine
Jeudi, Istanbul accueillera un sommet inédit : pour la première fois en trois ans, Ukraine et Russie pourraient se parler directement. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky sera là, tout comme Marco Rubio, chef de la diplomatie américaine. En coulisses, Zelensky tente de convaincre Donald Trump de s’y rendre pour forcer Vladimir Poutine à sortir de son silence.
Mais Moscou joue la montre. Le Kremlin, fidèle à sa stratégie de l’esquive, garde le mystère sur sa délégation. Zelensky, agacé, hausse le ton : si Poutine ne vient pas, ce sera la preuve que « la Russie ne veut pas arrêter la guerre ». Il appelle même l’Occident à préparer les sanctions « les plus fortes jamais prises » contre Moscou.
Réponse glaciale du Kremlin : « La partie russe continue de se préparer aux négociations… c’est tout ce que nous dirons pour l’instant. »
La punchline du jour
« Il faut être deux pour faire la paix, mais un seul pour faire la guerre. »
Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne, a taclé le Kremlin en conférence à Copenhague : « Zelensky est prêt. Poutine osera-t-il ? J’en doute. »
Le chiffre qui accuse : 298 morts
Le crash du vol MH17, abattu le 17 juillet 2024 au-dessus de l’Ukraine, refait surface. Un rapport de l’agence de l’ONU pour l’aviation civile désigne la Russie comme responsable. Le missile provenait des séparatistes prorusses de Donetsk. Moscou nie en bloc et dénonce un rapport « biaisé ».
À suivre jeudi : bras de fer ou coup d’éclat diplomatique ?