Ce mercredi 22 octobre, le tribunal judiciaire de Lorient a jugé un salarié de 54 ans pour harcèlement sur ses employeurs
Entre le 9 juillet 2022 et le 28 février 2023, un employé d’un camping de la presqu’île de Quiberon s’en prend à deux femmes responsables de l’établissement.
Des plaintes pour harcèlement
Elles déposent plainte contre lui pour harcèlement. En effet, durant cette période, il multiplie les reproches, les menace de poursuites juridiques en permanence, les abreuve de textes de loi par mail ou SMS, même tard dans la nuit. Il parle mal aux vacanciers. Il se vante à qui veut l’entendre qu’il a toujours fait virer les responsables où il a travaillé. Il a des postures menaçantes quasi quotidiennes. Des employées confirment qu’il a instauré un « climat de terreur ». Les victimes expliquent qu’elles sont toujours sous traitement : « Dès qu’on le voit, on se décompose ».
Après la saison, il refuse de quitter le mobile-home.
Lorsqu’il est entendu par les gendarmes, le prévenu nie avoir dit vouloir les faire virer, se présente comme victime. S’il envoie des textes de loi, « c’est pour les remettre dans le droit chemin ».
Le prévenu n’est pas présent au tribunal. Le procureur explique que c’est « un homme qui s’en prend à deux femmes pour montrer qu’il a le contrôle. Il sabote le travail des directrices en semant la confusion quotidiennement ».
Le tribunal le condamne à 6 mois de prison, interdiction d’entrer en contact avec les victimes pendant trois ans, inéligibilité pendant cinq ans, et à verser 2 000 euros à chaque victime.