- La Foire d’Automne de Bâle est surveillée la nuit par des robots.
- Les robots Securitas utilisent des caméras à 360 degrés et à imagerie thermique.
- Le délégué à la protection des données de Bâle a stoppé l’opération.
- Elle constate des violations des droits de la personne et critique le stockage des données.
La Foire d’Automne de Bâle, la plus grande foire de divertissement de Suisse, est surveillée la nuit entre 23 heures et 23 heures. et 8h00 par les robots de Securitas. Mais après que le délégué cantonal à la protection des données ait exprimé ses inquiétudes, l’utilisation des appareils a été temporairement interrompue. «Même ceux qui traversent la place Saint-Pierre la nuit ont des droits personnels», explique Danielle Kaufmann, responsable de la protection des données à Bâle, à BaZ.
Les robots sont équipés de caméras à 360 degrés et à imagerie thermique. “C’est une histoire plus grande que la vidéosurveillance traditionnelle. Le robot filme à 360 degrés et utilise probablement l’IA”, explique Kaufmann. On ne sait pas non plus où et pendant combien de temps les enregistrements sont stockés et qui a accès aux données.
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Aucune clarification avec le bureau de protection des données
Christoph Bosshardt, responsable du marketing local à la Foire d’automne de Bâle, souligne que les robots utilisent une « technologie éprouvée ». Dans le même temps, il admet : “Il est vrai que nous n’avons pas eu de clarification préalable avec le bureau de protection des données. Les systèmes sont standards et sont utilisés chez Securitas depuis deux ans.”

Bosshardt souligne l’importance pour lui de la sécurité nocturne sur le parc des expositions. L’un des avantages des robots est qu’« il n’y a personne qui puisse être fatigué ou avoir froid ».
Selon Bosshardt, les données sont transmises à un centre de contrôle où les personnes sont rendues méconnaissables et donc méconnaissables. « Ce n’est que si quelque chose d’inhabituel apparaît qu’un signal est envoyé au centre de contrôle », explique-t-il. Cependant, l’utilisation des machines a été temporairement suspendue. « Si le délégué à la protection des données exprime des inquiétudes, nous le prenons au sérieux car il est important pour nous que la protection des données soit garantie », déclare Bosshardt.

Karin Leuthold (kle), née en 1968, travaille pour 20 Minuten depuis 2005 et travaille actuellement à la rédaction.
