« Les quatre hommes, membres de l’équipage du go-fast avaient été placés en retenue, à bord du bâtiment. Il s’agit a priori d’un Espagnol et de trois Marocains », indique, ce mercredi 22 octobre, Stéphane Kellenberger, procureur de Brest.
Le parquet de Brest s’est finalement dessaisi des faits au profit des autorités judiciaires du royaume d’Espagne, compte tenu de « la nationalité revendiquée par l’un des membres de l’équipage, de la localisation géographique du navire intercepté, ainsi que pour une cohérente administration des investigations judiciaires restant à mener ».
Les quatre mis en cause retenus ont ainsi été transférés, ce mercredi matin, à l’Espagne, « État où ils sont désormais pris en charge de façon judiciaire et où toutes suites utiles pourront être apportées, suivant dénonciation officielle des faits, établie par nos soins », annonce, ce 22 octobre, le procureur de Brest. Qui souligne une « nouvelle illustration transnationale de la coopération interservices et de l’entraide judiciaire au niveau de l’Union européenne, dans la lutte contre le narcotrafic et la criminalité organisée ».