
Son décès a de fait entraîné l’extinction de l’action publique, il n’y aura donc pas de poursuites dans ce dossier. Un homme de 41 ans devait être jugé par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, cette semaine, pour des faits de violences conjugales qui auraient été commis, à Lannion (22), au mois de juin 2025. Son contrôle judiciaire avait été révoqué, en août 2025, moment auquel il avait été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Saint-Brieuc dans l’attente de son jugement. Il est décédé samedi 4 octobre 2025 au centre hospitalier Yves Le Foll après avoir hospitalisé, lundi 29 septembre 2025, à la suite d’une tentative de suicide au sein de la prison.
Le personnel « très affecté »
À la maison d’arrêt, « ce détenu, très calme, ne faisait l’objet d’aucune mesure disciplinaire », informe la directrice de la structure, Céline Domingo. Le personnel de la prison, dont les primo intervenants, a été très affecté par cet événement. « C’est compliqué à gérer pour eux et pour toute la population carcérale », témoigne la directrice. Récemment, un autre détenu avait fait part de son intention de mettre fin à ses jours dans une lettre adressée au chef de détention ; il fait depuis l’objet d’une surveillance particulière. Aucun autre événement de ce type n’a été recensé cette année, durant laquelle un détenu a toutefois perdu la vie du fait d’un arrêt cardiaque.
Concernant le suicide du détenu de 41 ans, une enquête aux fins de recherche des causes de la mort a été ouverte, confirme au Télégramme la direction départementale de la Police nationale (DDPN). Les investigations, qui auront pour but de faire la lumière « sur les raisons de ce geste », précise une source policière, ont été confiées au commissariat de Saint-Brieuc.