
Des barrières qui empêchent de passer sur le trottoir. Des poutres métalliques pour tenir la structure de l’entourage de la porte d’entrée. Et une interdiction formelle d’entrer dans l’immeuble. Une semaine après qu’un car a fini sa course dans l’habitation située au numéro 46 de la rue Gambetta, faisant deux blessés parmi les collégiens et lycéens à bord, les stigmates de l’accident restent visibles. L’impact a même endommagé les fils de l’électricité et du téléphone, entraînant des coupures dans le secteur.
Une semaine après les faits, il avoue : « Sur le moment, on prend un coup. Mais il n’y a pas eu de blessé grave. C’est le plus important. Le reste, c’est du matériel ». De raconter comment ses locataires, bloqués à l’intérieur à cause du car qui était rentré dans la façade, ont dû sortir par les fenêtres « aidés par les pompiers ». Finalement, « ce qui a été le plus dur c’est quand le bus a été enlevé, les pompiers, la police et les services de la ville sont partis. Et on s’est retrouvés, avec les locataires, un peu sonnés. Deux heures avant, tout était normal. Et là on ne savait pas trop… C’est ça qui est dur. »
Nouvelle entrée provisoire
Pour pouvoir regagner leurs logements, les locataires vont devoir attendre des premiers travaux de sécurisation. « Il y a eu une expertise ce mercredi. J’ai trouvé un artisan. Une fois le tout validé, la porte d’entrée va être sécurisée mais on ne pourra toujours pas entrer par le côté rue. On va aménager un accès par l’arrière. » Il espère que le chantier sera réalisé pour la fin de semaine prochaine.
Quatre mois de travaux
Ensuite, les travaux plus lourds de réparation du porche de l’entrée, dont des pierres ont été descellées, et de la façade devraient prendre environ quatre mois annonce le propriétaire. Une partie du mur devra être totalement reprise. « Tout va se passer entre assurances. C’est parfois un peu compliqué et déshumanisé mais ça va se faire… »
L’enquête de police, elle, suit son cours. Des témoins ont été entendus. Des expertises sont encore à réaliser. « Pour l’heure, aucune explication formelle de cet accident ne peut être avancée », a rappelé le commandant Renaud Moal.