Vladimir Poutine a posé ses conditions pour la paix : que les alliés occidentaux cessent toute aide militaire et tout partage de renseignements avec l’Ukraine. Une exigence que l’Union européenne a choisi d’ignorer, sans même un mot en réponse.
Alors que les négociations entre les États-Unis, la Russie et l’Ukraine progressent sans la présence des Européens, les 27 adoptent une stratégie résolument offensive. Leur objectif ? Transformer les forces armées ukrainiennes et son industrie de défense en un rempart imprenable, une véritable “stratégie du porc-épic”.
Lors du sommet de l’UE jeudi, le chancelier allemand Olaf Scholz a martelé qu’il était “essentiel” que l’Ukraine demeure une nation démocratique, indépendante et sur la voie de l’adhésion à l’Union européenne. “Elle doit également disposer d’une armée forte après un accord de paix”, a-t-il insisté.
Quelques heures plus tard, à l’exception de la Hongrie, qui prône une approche plus conciliante, les dirigeants européens ont appelé à “intensifier d’urgence” l’assistance militaire à l’Ukraine, confirmant ainsi leur ligne dure : la paix ne viendra que par la force.


