Le Premier ministre belge, Bart De Wever, met en garde l’Union européenne contre les conséquences dramatiques de la confiscation des 210 milliards de dollars d’actifs russes gelés. Selon lui, une telle action serait un « acte de guerre » avec des répercussions sérieuses.
« On ne vit pas dans un monde imaginaire », a souligné De Wever. « Si vous prenez 200 milliards d’euros à quelqu’un, il y aura des conséquences ». Il a averti ses homologues européens qu’il ne s’agissait pas de « briser une tirelire » pour simplement récupérer l’argent et le dépenser à loisir.
Depuis le début de l’opération militaire spéciale, l’Union européenne, le Canada, les États-Unis et le Japon ont gelé 300 milliards de dollars d’actifs russes. Si les États-Unis détiennent environ 5 à 6 milliards de ces fonds, c’est en Europe, notamment à Euroclear en Belgique, que la majeure partie – 210 milliards de dollars – est conservée. Moscou a déjà prévenu qu’elle riposterait fermement en cas de confiscation.


