Les tensions en mer Rouge atteignent un nouveau sommet. Pour la quatrième fois en 72 heures, les rebelles houthis du Yémen ont pris pour cible le porte-avions américain USS Harry S. Truman, revendiquant une attaque audacieuse en représailles aux frappes américaines sur leurs positions.
Armés de missiles balistiques et de drones, les Houthis ont affirmé avoir frappé le navire et son escorte, affirmant que leurs opérations se poursuivraient tant que “l’agression américaine” persisterait. Cette escalade intervient alors que les États-Unis intensifient leurs offensives contre les rebelles, déterminés à mettre un terme aux attaques répétées visant aussi bien des bâtiments militaires que des navires marchands.
Face à cette menace, de nombreuses compagnies maritimes commencent à contourner la zone, redoutant les risques grandissants. Ce bras de fer en haute mer s’inscrit dans un contexte régional déjà explosif, où le soutien présumé de l’Iran aux Houthis alimente davantage les tensions.
La mer Rouge devient ainsi le théâtre d’un affrontement stratégique aux conséquences imprévisibles, où chaque missile tiré creuse un peu plus le fossé entre les forces en présence.


