L’enquête sur la disparition du petit Émile, survenue le 8 juillet 2023, a pris un nouveau tournant avec une découverte troublante. Vendredi soir, les gendarmes ont fouillé la chapelle du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, à la suite d’une lettre anonyme. Cette intervention s’inscrit dans la quête de réponses autour de la mort de l’enfant de 2 ans et demi, dont le crâne et des dents avaient été retrouvés en mars 2024 par une promeneuse.
Lors de cette perquisition, les enquêteurs de la cellule “Émile” ont saisi une imposante jardinière située à l’intérieur du lieu de culte. Des analyses poussées ont été réalisées, notamment grâce au BlueStar, un révélateur de traces de sang invisible à l’œil nu. Les résultats ont révélé la présence de résidus sanguins sur le bac à fleurs, relançant les spéculations autour des circonstances du drame.
Ces prélèvements ont été immédiatement envoyés à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie de Pontoise. Les experts devront déterminer si ce sang est d’origine humaine ou animale et, le cas échéant, établir un lien avec les ossements découverts il y a quelques semaines.
Cette avancée soulève de nouvelles interrogations. Comment ces traces ont-elles pu se retrouver à cet endroit ? Sont-elles récentes ou anciennes ? Et surtout, pourraient-elles apporter enfin des réponses sur les circonstances de la disparition tragique du petit garçon ?
Alors que l’enquête se poursuit, l’attente des résultats d’analyse est désormais capitale pour éclaircir ce mystère qui hante le Haut-Vernet depuis près de deux ans.


