Yvan Pedri
Face à la prévalence préoccupante du VIH, de la syphilis et de l’hépatite B, le Cameroun intensifie ses efforts pour éradiquer la transmission de ces infections. Le ministère de la Santé publique a récemment dévoilé un plan ambitieux visant la triple élimination de la transmission verticale du VIH, de la syphilis et de l’hépatite B.
Les données actuelles révèlent que plus de 90 % des 500 000 personnes vivant avec le VIH au Cameroun connaissent leur statut sérologique. Cependant, des défis subsistent, notamment en matière de prévention de la transmission mère-enfant. La syphilis chez les femmes enceintes est estimée à 1,04 % en Afrique centrale, tandis que l’hépatite B demeure endémique dans la région.
Pour contrer cette situation, l’Organisation mondiale de la Santé a lancé en 2021 l’initiative de la “triple élimination”, encourageant les pays à s’engager simultanément dans la prévention de la transmission mère-enfant du VIH, de la syphilis et de l’hépatite B. Le Cameroun, en réponse, a élaboré des stratégies intégrées pour renforcer le dépistage, le traitement et la sensibilisation, avec le soutien de partenaires techniques et financiers tels que le Fonds mondial, l’ONUSIDA et l’UNICEF.
L’objectif est clair : éradiquer la transmission de ces infections et améliorer la santé publique nationale. Les autorités sanitaires appellent à une mobilisation générale pour soutenir ces initiatives et protéger les générations futures.
